La mission

Cette année, la mission InterÉTS en sera à sa 5e édition. Pour l'occasion, elle prendra de l'ampleur. Après le Danemark, la Suède, l’Allemagne, l’Irlande et le Royaume-Uni, c’est en Asie, plus précisément au Japon que s’envoleront cette année non pas 8, mais 10 étudiants et étudiantes! Ce sont donc : Amélie Brien (CTN), Brian Desgroseilliers (GOL), Charles Sévigny (CTN), Ka Hei Chu (ÉLE), Félixe Girard (GPA), Justin Corbin (ÉLE), Marlie Dessources (GOL), Marc-Antoine Dumas (GPA), Michel Gargour (GPA) et Nicolas Lemieux (ÉLE). Ayant tous et toutes su se démarquer par leur intérêt envers la dimension internationale de l’ingénierie, ils auront le privilège de représenter l’ÉTS auprès de différentes entreprises et universités nippones afin d’y établir des possibilités de partenariat tant éducatifs que corporatifs. Toutefois, l’objectif premier des missions InterÉTS demeure de permettre à ces étudiants et étudiantes de pouvoir s’imprégner des méthodes d’enseignement ainsi que des particularités que revêt la pratique du génie au sein d’une des nations les plus bouillonnantes sur le plan de l’innovation.

 

Cette mission s'agit de bien plus qu'un simple voyage scolaire habituel. Les étudiants agissent en tant qu'ambassadeurs de l'ÉTS dans un autre pays afin d'acquérir des notions pour toute personne allant à l'étranger ou même sur des techniques de travail qui diffèrent avec ce qui est connu en Amérique du Nord. Ils devront alors partagés leur savoir grâce à la rédaction d'un rapport à la toute fin de leur mission. Celui-ci sera disponible pour tous. De plus, cette année, il a été décidé que le site internet servirais en plus de blogue qui permettrait de partager les découvertes en temps réel. Il est ainsi espéré que l'édition de cette année rejoindra une audience record.

 

Une fois de plus, la mission sera encadrée par Annick Corbeil, responsable de la mobilité internationale à l’ÉTS, Sophie Boulanger, du service des stages et Jules Richard, maître d’enseignement et responsable du cours de communication interculturelle (COM115) obligatoire pour tous candidats et candidates éventuels. Par ailleurs, François Blanchard, professeur au Département de génie électrique de l’ÉTS et chercheur à l’Université de Kyoto, nous accueillera dans ses laboratoires en plus de nous servir de guide lors de notre séjour à Kyoto.

 

En dépit de ce que certains peuvent s’imaginer, faire partie de la mission requiert un investissement personnel bien plus grand que la durée du séjour à l’étranger. En effet, depuis la mi-octobre, les participants et participantes sélectionnés se rencontrent quelques heures tous les jeudis soirs afin de discuter de la culture japonaise et de voir à la logistique de la mission. Recherche de commanditaires et financement, planification de l’itinéraire (entreprises, universités, incontournables culturels, etc.), gestion du blogue et du budget font entre autres partie des tâches auxquelles sont consacrées nos rencontres hebdomadaires. Même si nous pouvons compter sur l’aide précieuse de la Délégation du Québec à Tokyo pour la prise de contact avec les entreprises japonaises, l’ordre du jour de nos rencontres est toujours chargé.

 

Enfin, bien que notre calendrier ne soit pas encore complet, quelques fleurons de l’industrie japonaise tels que Toyota, Olympus et Panasonic y sont déjà inscrits, noms auxquels viennent se greffer quelques institutions d’enseignement prestigieuses telles que l’Université de Kyoto, l’Université Waseda et l’Université de Tokyo ainsi que certaine entreprises d’ici ayant pignon sur rue au Japon comme CAE et le Cirque du Soleil. Bien entendu, d’autres noms viendront s’ajouter à la liste d’ici le grand départ! Pour plus d’informations sur les missions InterÉTS ou plus spécifiquement sur la mission Japon 2016 qui se déroulera du 15 au 30 avril prochain